vendredi 9 janvier 2009


Découvrez Pink Floyd!



Petit article pour faire découvrir ce chef d'oeuvre, Atom Heart Mother des Pink Floyd. Ce qui est marrant c'est qu'avant d'écouter ce titre, Pink Floyd c'était pas mon truc, j'écoutais toujours d'une oreille distraite en faisant quelque chose à côté. Il m'a phallus ce morceau de 23 minutes pour apprécier véritablement le talent de ce groupe.


Cuivres, chants que j'ai cru comprendre être grégoriens (n'y connaissant rien je dois m'incliner face à la toute puissance intellectuelle des critiques rock)... le tout pendant que le groupe exécute un superbe blues...

Bref, étant incapable de décrire cette chanson avec des mots de je m'arrête là, sachez quand même que cette chanson m'a arraché deux fois une larme (bon ces deux fois là j'avais un taux d'alcool anormalement élevé dans le sang).


Voilà, même si vous avez la flemme, écoutez. C'est un ordre.

dimanche 21 décembre 2008

De la branlette intellectuelle.






Étant de mauvaise humeur depuis ce matin pour une raison qui m'est inconnue, je suis devenu encore plus irritable, c'était donc possible, depuis que je vis ce triste spectacle de la branlette intellectuelle en cercle. Comme Mr le Chien le décrivait sur son blog, la branlette en cercle consistait à l'armée en un cercle de bleubites (mouahaha mais c'est qu'en plus on fait des jeux de mots sur ce blog) qui se donnaient mutuellement du plaisir, chacun s'occupant du plaisir de son voisin.

Ici les caresses se font verbalement, effleurant du doigt les touches du clavier, prenant mille précautions pour ne pas briser l'objet de leurs désirs. Une sueur froide leur vient quand ils trouvent des personnes prêtent elles aussi à jeter leurs immondices verbaux à la tête du monde, à la tête du peuple surtout, le bas peuple, ce con de peuple, forcément moins intelligent car moins lettré. S'excitant l'occiput, leurs synapses s'offrent une étreinte torride en tentant d'appliquer les positions de l'esprit lues dans un livre de Voltaire.

Fantasmant certainement sur le retour de Pierre Desproges, figure messianique de l'intellectualiste frustré, leur plus noir désir est qu'un jour en France ils puissent reprendre un jeune wesh sur son vocabulaire sans forcément se manger une latte en retour. Car la force physique n'étant pas un atout dans un débat construit et argumenté, ils préfèrent encore faire profil bas dans la rue quand ils entendent ces fautes de langage qui leur écorchent tant les oreilles.

Alors quand ils trouvent l'un des leurs, errant au hasard de ses erreurs, il ne faut pas se leurrer quand à leurs intentions : se donner du plaisir. Ainsi se confortant eux-mêmes dans leurs positions carrées grâce à l'opinion de ceux qu'ils considèrent comme leurs égaux, ils peuvent conserver ce cocon qui tire vers l'autisme : Les gens sont cons, nous sommes les élites incomprises.



Alors à ces gens, une phrase me vient, une petite citation de Marcel & Son Orchestre :

"Est-ce que tu vas fermer ta gueule ?"



C'est sûr, c'est pas du Desproges.

lundi 8 décembre 2008

Ah tiens j'avais oublié de mettre le titre, du coup maintenant c'est fait.

Ayant habituellement autant d'estime pour la publicité que pour un militant UMP clamant que la jeunesse leur appartient, quelle ne fut pas ma surprise quand je me mis à rire à cause d'une pub radio.

Mais quelle radio les enfants, quelle radio ! Classique 21, LA radio qui mérite d'être écoutée par tout amateur de musique. Amis parisiens (oxymore ?) ou de la province au sud (à partir d'Amiens donc.) ne cherchez pas à écouter cette radio sur votre poste, vous ne la capterez pas. Pourquoi ? Parce qu'il est évident qu'une radio de qualité ne peut être française, elle est belge.

Ais-je déjà dit que j'adorais les belges ? Les seuls avec suffisamment de bon goût pour jeter des canettes à la gueule des BBbrunes, tellement conscients d'avoir un accent plus pourri que le nôtre (par "nôtre" j'entends le Nord, c'est pas parce que je hais cette région de tout mon être que je ne me considère pas comme nordiste) qu'ils nous laissent le brevet des french fries, sans trop gueuler.

Classique 21 est donc la seule radio que j'écoute (bon j'avoue, j'écoute Europe 1 de temps en temps, mais seulement dans la voiture) et notamment l'émission Making-of de Marc Ysaye qui nous propose de vivre les coulisses des albums les plus cultes de l'histoire du rock'n roll par des anecdotes croustillantes et des interview de techniciens ou de musiciens secondaires présents pendant l'enregistrement.

Et donc sur cette radio ainsi que sur Pure FM, autre radio belge sympa mais beaucoup moins intéressante que l'Autre (oui je mets une majuscule parce qu'en anglais j'aurais dit "the One"), j'ai entendu non pas une, non pas deux, mais des tas de pubs drôles. Bien loin des habituels :

"-Chéri je t'invite chez McGerbal
-Mais mon petit minou adoré et ton patron ?
-Mon patron je m'en moque je t'emmène McGerbal (ndrdcb : sale gauchiste !)"

Dialogues puérils propres à la France qui concurrencent celles vantant les vertus curatives de je ne sais quel yaourt/chewing-gum/crème...
Les publicités radiophoniques belges elles, sont cyniques, politiquement incorrectes et drôles, ainsi une pub pour une banque est faite à partir d'un discours de Fidel Castro, les pubs pour des sites d'offre d'emploi mettent en scène une bègue cherchant un directeur de communication... Bref moi ça m'fait marrer, j'aime les belges !



Et pendant ce temps, des choses terribles se préparent (tiens ça me rappelle quelque chose), comme un article en anglais par exemple. Ouais j'élargis mon public.

mardi 25 novembre 2008

En automne se réveilleront tes hormones.


Dicton que je viens d'inventer mais dont je propose l'implantation dans la sagesse populaire (oxymore) tout de suite.

dimanche 23 novembre 2008

Nuisances sonores et inutilités. (malgré les apparences, cet article ne parle pas du Parti Socialiste)

"The peddler now speaks to the countess whos pretending to care for him

Sayin
: KILL KILL KILL !"


Assommé par cet assaut sonore aussi soudain, persuadé d'avoir échappé à une apocalypse aussi brutale que rapide, je reposais mes écouteurs (mon casque étant ad techres) pour tenter de comprendre. Comprendre pourquoi lorsque je chargeai une page internet que je savais innocente de toute tentative de meurtre sur la personne des mes tympans, pourquoi ce bâtard de punk et d'heavy metal avait soudain réduit mon appareil auditif à l'état de chaîne de montage qui aurait donné des sueurs froides à Céline ?

Ne sortez plus de vos pages persos brave citoyen, qui sait ce qui peut arriver au détour d'un serveur ? Oh bien sûr au début vous y aviez cru, vous étiez persuadés que les fenêtre de pub disséminées çà et là ne seraient qu'un moindre mal pour continuer la gratuité d'internet.
Même moi je n'y prêtais qu'un oeil, une pensée, une attention ma foi toute relative, et je réservais ce premier pour un regard bienveillant envers les propriétaires dudit site, après tout il était bien normal qu'ils tirent quelques bénéfices de leur travail.

Mais jamais, jamais, je n'aurais pensé que j'aurais dû y prêter une oreille. Car voilà bien le sens qu'on maîtrise le moins avec le toucher.

La raison pour laquelle les pubs odorantes prévues dans les cinéma ne sont restées qu'à l'état de canular ou de projet avorté, pourquoi ? Parce que si on refuse de sentir quelque chose on se bouche le nez ou on respire par la bouche.
Alors que sur internet, on pose notre regard délibérément sur l'écran.
Sans cesse soumis aux couleurs vives des publicités pour des vacances de rêve à pas cher, promis on vous arnaquera pas, on a fini par les accepter et à les justifier.

Mais quel autre sens utilisons-nous quand nous surfons ? Allons, Youtube, Dailymotion, Deezer, jiwa ? Votre audition, félicitations.

Ces oreilles délibérément ouvertes représentent une entrée non négligeable dans l'esprit des internautes pour leur vendre des sodas, et ces magnifiques cerveaux plastifiés par la poudre ont inventé la pub sonore.

Il serait peut être de temps de leur dire merde, non ? De renvoyer ces junkies à leurs seringues, qu'ils réfléchissent au meilleur moyen de nous pourrir entre Patrick Sébastien et Julien Courbet pour faire adhérer les ménagères à leur noble cause : Dépenser.
Une mesure qui permettrait de réguler internet serainement ? Inscrire le droit au calme dans la Constitution. Je veux pouvoir continuer découter de la musique en lisant mes sites favoris.





PS : Celui qui me retrouve le titre de la chanson du début de l'article sans utiliser google... il a de la culture.

vendredi 14 novembre 2008

J'ai hooooooooooooooooooooonteuh !!!





J... Je sais pas comment l'avouer.

P... Pourtant... Il faut... Il faut que j'en parle...

Alors voilà je me lance...

...

Oui bon ben ça va hein c'est déjà suffisamment dur comme ça, z'allez pas me mettre la pression en plus...

...

Je... Ce mardi...

Oh putain j'peux pas...

Si si... Julien il faut que tu le fasses ! L'écriture cathartique, comme les plus grands écrivains !

Freud serait fier de toi ! Fais le !

Bon...

En fait dans ma dévédéthèque traîne maintenant...

M... Ma mère a acheté...

Bienvenue chez les ch'tis...

Bon je vais aller buter un fan de tuning pour me soulager.


Découvrez Les Fatals Picards!




Oui cet article est court et je m'en fous, c'est déjà dur de devoir avouer un truc pareil alors vous allez pas non plus me crisper avec de sombres histoires de longueur, c'est pas non plus comme si c'était tout le temps comme ça, nan mais c'est vrai ça, de toute façon vous êtes habitués à lire des articles longs, intelligents et drôles mais je peux pas toujours subir vos caprices comme ça, il faut aussi que vous sachiez vous contenter de peu, donne un mot à un lecteur et il te prend une phrase, salaud va, t'façon ça sert à quoi que je fasse des longs articles à part contenter la plèbe, cette masse croulant sous le poids de sa stupidité, du pain et des jeux je t'en foutrais moi, et pourquoi pas des neurones aussi, faut pas abuser non plus, de toute façon yaura pas de long article cette semaine, point.

dimanche 9 novembre 2008

J'aime pas le cirque !


Découvrez The Beatles!



Il y a maintenant deux semaines, le Journal Télévisé de France 2 diffusait un dossier consacré au cirque Bouglione. Le cirque. Les clowns. Les trapézistes. Les clowns. Les dresseurs de fauves. Les clowns. Mr Loyal. CES PUTAIN DE CLOWNS !

Je hais les clowns. Je hais le cirque.

Un espace restreint dans lequel s'agglutine une foule moite, odorante et bruyante car pour la plus part composée d'enfants... autour d'une arène dans laquelle s'affrontent des hommes avec un sourire peint dans le registre du pathétique... Le Seigneur Vétérini a tout mon soutient pour l'éradication des mimes, qui méritent bien pire que la fosse aux scorpions, mais l'autorisation faite aux clowns de pouvoir respirer le même air qu'un être humain normal (par normal j'entends ceux qui ne rient pas à une fleur qui jette de l'eau) est quelque chose qui me dépasse.

Un clown c'est quoi ? Un clown c'est, selon les rumeurs, un être humain qui a décidé de faire rire les enfants par le biais d'un maquillage grotesque, de vêtements grotesques et de sketchs ridicules. Pas de quoi fouetter un ewok jusqu'à présent. Et pourtant... ce faux sourire... ce sourire qui est là en toute circonstance... cet horrible sourire blanc et rouge qui te donnes un indice sur la nature des actions de celui qui le porte : c'est humoristique. C'est joyeux. Riez les enfants. Voyez comme je rie quand mon camarade se fracasse l'anus parce que je lui ai retiré sa chaise. Riez quand je choisis l'un d'entre vous pour être savonné par un chapeau à fleur. Oui maintenant vous pouvez rire car vous savez que vous ne serez pas choisi. Riez car vous voyez quelqu'un se faire torturer alors qu'il n'a rien à avouer.


Regardez ces animaux, ces grands fauves, incarnation de la violence et de la liberté dans leur état naturel, regardez les baisser la tête face à un homme qui porte encore la moustache comme on la portait au XVIIème siècle. Regardez ces animaux, des machines à tuer, sauter sur des tabourets parce qu'un homme qui porte encore une veste à épaulettes à lanières le leur a ordonné. Regardez ces animaux, majestueuses créatures de la jungle, courber l'échine devant le fouet. Un ventre qui touche le sol, presque pas de muscles, voici ce que sont devenus les terreurs de la savane, un tas de graisse ambulant, obéissant à des ordres donnés en allemand. Le roi de la nature est devenu un roquet. Toute la misère du monde peut se lire dans leur regard désabusé, et pourtant cet homme à l'affreuse moustache, cet homme à l'affreuse veste, cet homme à l'affreux fouet vous jurera que ces bêtes sont heureuses.


Regardez ces femmes, regardez ces hommes, tordre leur corps dans mille positions pour satisfaire le bedonnant. Recherchant une esthétique de l'horreur, le but de ces monstres est atteint lorsqu'ils voient les regards détournés du public, dégoûté de voir que ces "choses" soient des êtres vivants. Ils tordent leurs jambes, ils les enroulent, ils roulent ils... ils sont laids hideux et répugnants ces sacs d'os.


Et l'on regarde. Certains trouvent que les fauves dressés sont beaux, que les contorsionnistes sont talentueux. Mais pas les clowns. Non, personne n'aime les clowns. Comme la corrida, comme la chasse, ils participent d'une certaine idée de la tradition. Tout le monde trouve ça à la fois normal et dégueulasse.
Mais qu'ils y aillent à Nimes, à Arles ou même à Madrid. Enfin le public pourra acclamer ses héros sans remords, enfin l'esthétique de la mise à mort sera justifiée.
Qu'ils aillent dans les marais, dans les bois pour que les buveurs de bières en 4x4 puissent laisser libre court à leur instinct de mort sans regrets. QU'ILS CREVENT !